A peine rentrés du parc national Torotoro où nous sommes partis à la chasse aux traces de dinosaures, les grands espaces nous manquaient déjà ! En étape à Sucre en Bolivie, nous avons entendu parler d’un trek à travers les villages Jalq’a réputés pour leurs tissus exceptionnels. Ok ! Nous avons rassemblé nos affaires. Nous sommes partis en autonomie 3 jours et tout s’est déroulé à merveille ! Ça vous tente ? Vous voulez le faire seuls aussi ? Alors vous êtes au bon endroit. Nous vous donnons toutes les infos nécessaires.
➳ JOUR 1 Trek villages Jalq’a – Bolivie
Départ à 9H45. Sacs allégés (10kg seulement, ça nous change de d’habitude !), provisions achetées, nous voici dans le bus qui nous éloignait petit à petit de Sucre. Nous avions tellement hâte de commencer ce trek à travers les villages Jalq’a. Environ 1h de route plus tard, nous avons foulé le sol du sanctuaire de la vierge de Chataquila. Allez hop, un p’tit coup d’oeil à la chapelle qui est construite avec des pierres issues de la montagne portant le même nom, avant de gagner le chemin Inca menant au village de Chaunaca. Impossible de le louper, il est bien indiqué.
Marcher sur un chemin datant de la civilisation Inca ajoutait un p’tit côté magique à la rando. C’est toujours incroyable de se trouver sur des lieux millénaires qui plus est avec une vue à couper le souffle ! Au bout de 4km129 précisément de descente sur un chemin empierré, nous avons aperçu un petit cabanon où une dame nous attendait. Elle nous a demandé 10bs chacun (en 2016) pour l’utilisation de ce dernier. En temps normal, nous aurions rechigné car certains pays ont l’art de vous faire payer des taxes pour tout et n’importe quoi. Mais là, il s’avère que le sentier est très bien entretenu (une partie a même été restaurée) alors nous l’avons payé volontiers en espérant qu’une partie revienne aussi aux villageois vivant pauvrement. Nous avons profité de ce moment d’échanges pour lui demander la direction de Maragua, notre prochaine étape.
✴ Une première journée qui finit en beauté
N’ayant pas de GPS, nous avons préféré emprunter une piste. D’ailleurs, nous n’avons croisé qu’un seul camion qui disparaîtra dans un nuage de poussière. La rando s’est déroulée sans effort particulier ni dénivelé important jusque ici. Euh, nous avons peut-être parlé un peu vite…C’était sans compter sur la route en lacets qui était soudain devant nos yeux. Outch ! Nous nous sommes posés un instant admirer le coeur de la vallée avant d’attaquer la montée. Ohhh lala qu’elle fut rude et éprouvante encore plus avec l’altitude et le souffle court !
Mais arrivés au « sommet », Loulou nous a dégoté une place 5 étoiles pour un bivouac improvisé. Il est même parti en expédition nous chercher du bois mort pour faire un p’tit feu (quel homme !). En plus, histoire de bien terminer la journée, le ciel nous a offert un magnifique coucher de soleil sur la cordillère Los Frailes. Que demander de plus ? Rien. Tout était absolument parfait.
➳ JOUR 2 Trek villages Jalq’a – Bolivie
La nuit ayant été froide, nous n’avons pas regretté d’avoir investi dans des duvets de qualité. C’est donc frais comme des gardons que nous nous sommes préparés le p’tit dej tout en remballant les affaires. Cette journée là, notre objectif était d’atteindre le village de Maragua mais nous ne savions pas combien de kilomètres il nous restait à parcourir. Allez hop, un dernier clin d’oeil au village de Socapampa en contre bas avant de reprendre la route.
Quelques heures plus tard, le petit village de Maragua se dessinait perdu au milieu d’un « cratère » . Ehh oui, Maragua est non seulement le nom du village mais aussi celui du « cratère » qui l’accueille. Selon les légendes, il aurait été formé par la chute d’une météorite. En réalité, il s’agit d’un synclinal (un pli d’une couche géologique de forme concave, c’est-à-dire en forme de cuvette). Quoiqu’il en soit le lieu est d’une beauté époustouflante en raison de ces formations rappellant étrangement des pétales de fleurs. Ces dernières ne sont pas sans rappeler les paysages incroyables du parc national Torotoro. La roche est colorée grâce au sulfate de cuivre et à la ferrite qui s’y trouve. Une vraie merveille.
✴ Le village de Maragua en Bolivie
Passée l’extase des paysages, nous nous sommes réfugiés dans le lit d’une rivière à l’ombre d’un arbre. Autant les nuits étaient froides, autant les journées étaient très chaudes. Cet endroit tombait à pic pour la pause déjeuner. Nous avons même mangé en musique ! Les chants des toui aymara, ces jolis oiseaux verts, nous ont accompagnés tout le repas. Ecoutez-les chanter…
A court d’eau, nous avons décidé de rejoindre le « centre » avant de poursuivre la rando pour essayer de trouver une tienda (épicerie). Pas un chat, les rues étaient désertes…à croire que Maragua était abandonné…et puis une personne a surgi de nulle part pour savoir si nous cherchions de l’eau. Avons-nous eu affaire à une médium ? Après avoir acquiescé la dame nous a indiqué une maison plus loin. A savoir que dans les villages Jalq’a en Bolivie, les tiendas sont bien souvent chez l’habitant.
Après plusieurs mois en Amérique du Sud, nous étions habitués à ce type de tiendas mais là, ce fut un choc une fois à l’intérieur. La famille qui nous a accueilli vivait très pauvrement. De la terre battue au sol, des installations plus que rudimentaires, pas d’eau courante…difficile de croire que l’on peut vivre ainsi toute une vie. Les Jalq’a parlent le quechua, un dialecte local, alors impossible de se faire comprendre autre que par la langue des signes. Mais signer que l’on a soif est universel, rassurez-vous. Ils nous ont alors apporté des bouteilles d’eau mais pas que…
✴ Découverte du tissu Jalq’a
Une dame a sorti de magnifiques tissus reconnaissables entre tous. Loulou lui a demandé si c’était elle qui les avait créés tandis que j’étais obnubilée à regarder chaque détail. Confectionnés de ces mains, ils étaient absolument incroyables ! Les tissus Jalq’a ont plusieurs spécificités. Bicolores (rouge et noir), ils sont très fournis visuellement mais sans aucune symétrie. Leur couleur sombre rappelle le monde obscur qu’il représente peuplé d’être bizarres. On y retrouve souvent des animaux fantastiques appelés « khurus » , des figures humaines et « Saxra », un dieu des profondeurs de la terre et des endroits reculés.
Chaque pièce est unique et demande parfois des mois de travail à la tisserande. L’art textile des Jalq’a est reconnu. D’ailleurs ces tissus sont réputés pour être les plus beaux d’Amérique latine ! On vous le confirme ! Nous aurions tellement aimé lui en prendre un. Malheureusement, elle les vendait entre 500 et 700bs et nous n’avions pas assez d’argent sur nous. Nous avons simplement pu lui prendre quelques vivres et un bracelet. C’est le coeur serré que nous sommes donc repartis car nous aurions aimé les aider plus.
✴ Prendre le temps
Ravis de cette rencontre imprévue et de ce magnifique souvenir, nous avons pris le temps d’arpenter les rues du village avant de gagner Irupampa. La plupart des maisons sont fabriquées en terre avec un toit de chaume ou de tuiles et sont quasiment toutes équipées d’un four extérieur. Ici, on est au coeur d’une vie rurale. La culture de la terre et l’élevage représente la principale source de revenu des Jalq’a. Nous supposons que la vente de leur tissu leur apporte aussi un petit complément. Nous avons salué de nombreux paysans avant de prendre de la hauteur pour avoir une vue d’ensemble. Le but ? Se poser (encore) pour observer ce spectacle que la nature a créé.
✴ Encore une belle rencontre
Etant donné que le sentier n’est pas balisé, évidemment nous nous sommes perdus à un moment donné ! Euhhh, à gauche ou à droite ? Pfff, aucune idée. #grandmomentdesolitude. Pas de panique, Loulou avait aperçu un toit dépassant de la montagne au loin. Un couple d’anciens étaient assis sur le muret de leur propriété main dans la main. Cette image nous restera car peut importe leur âge, leur complicité et leur amour avaient l’air intacts. Surpris de voir débarquer 2 étrangers, ils se sont approchés. « Quila Quila, por favor ? » Les bras de la dame se sont dirigés face à nous. Yes, nous étions dans la bonne direction. Gênés par cette intrusion, nous les avons grandement remerciés avant de poursuivre notre route.
Finalement, nous avons établi le camp de base du soir peu de temps après, vers 17h. C’est toujours plus pratique d’installer la tente à la lumière du jour. D’ailleurs, le vent glacial ce soir-là, nous a obligés à nous abriter dans la tente de bonne heure…et c’est avec des étoiles plein la tête que nous nous sommes endormis. Heureux de cette deuxième journée de trek à travers les villages Jalq’a en Bolivie.
➳ JOUR 3 Trek villages Jalq’a – Bolivie
Comme la veille, la nuit fut froide mais quel plaisir de se réveiller avec une telle vue ! Ce matin, nous devions absolument rejoindre Quila Quila d’où un seul bus partirait à 11h vers Sucre. Nous avons observé les montagnes devant nous, séparées par la piste au milieu, et on s’est dit « ok, Quila Quila est quelque part par là bas mais où ? » Ehh oui pas toujours facile de voyager sans téléphone surtout lors d’une randonnée perdue au milieu de la pampa !
Comme toujours, la bienveillance des gens nous aidera. Même au milieu de nulle part, nous avons réussi à croiser du monde pour nous indiquer le chemin. Environ 3h de marche plus tard à travers de somptueux paysages, nous étions à Quila Quila. Un petit village fait de maisons en terre avec une couleur identique à celle du sol. Seule l’église d’un blanc immaculé détonnait avec sa tour style colonial datant du XVIéme siècle. D’ailleurs, elle fut notre point de repère à travers les montagnes.
✴ Le fameux bus de Quila Quila
Quila Quila étant un peu plus animé que les autres villages traversés, nous en avons profité pour nous renseigner concernant le bus. Effectivement, il passait bien à 11h et s’arrêtait à la place du village. Impeccable, il était 10H30. Et là, vers 11h le bus est passé, le chauffeur nous a fait un signe et il a continué. Alors celle-là, on nous l’avait encore jamais faite ! Haha, nous sommes restés sur le trottoir. Le bus était plein, pas de chance ! Loulou a vite filé redemander à un villageois si un autre était prévu. Normalement, il n’y en avait qu’un seul par jour ! Oui, il y en a d’autres mais « a la tarde » donc dans l’aprem mais quand…
Nous avons été rejoints par 4 autres français un peu plus tard et nous avons patienté plusieurs heures au bord de la route tous ensemble. Le groupe d’attente grandissait petit à petit quand tout à coup un camion benne est apparu. Miracle, ils nous a tous chargés à l’arrière ! Génial ! Le retour sur Sucre s’est fait dans la poussière (et c’est rien de le dire), avec des chèvres et compagnie. Mais quel moment mémorable que cette dernière phase du trek à travers les villages Jalq’a en Bolivie !
Notre avis sur le trek des villages Jalq’a en Bolivie, à deux pas de Sucre
Ce trek dans les villages Jalq’a nous aura réservé de belles surprises tant visuelles qu’humaines. Les habitants de la communauté Jalq’a se sont montrés chaleureux, toujours prêts à nous aider pour nous indiquer la bonne direction. Bien que nous n’ayons pas vu de femmes tisser, nous avons quand même pu admirer cet art. Apparemment, le village de Potolo est plus propice pour voir les tisserandes à l’oeuvre car il concentrerait la plupart de la production textile. Petite info qui peut être utile si vous voulez absolument observer le tissage et cet artisanat bolivien hors du commun.
Côté difficulté, rien de particulier à partir de l’instant où vous vous êtes acclimatés à l’altitude. Par contre, ce trek sans guide en Bolivie à travers les villages Jalq’a demande un peu d’endurance car il faut marcher pas mal de kilomètres. Bien sûr, nous le recommandons à 100% surtout en autonomie totale. C’est vraiment de cette façon où l’immersion est complète. Il n’y a pas toutes ces fioritures ou mise en scène que l’on retrouve parfois par le biais des agences. Ici, nous sommes dans le vrai, dans l’authentique. Alors si l’aventure vous tente aussi, foncez !
Informations pratiques – Trek villages Jalq’a en Bolivie
Ce trek, assez réputé dans la région de Sucre, est proposé dans la plupart des agences de la ville. De la simple excursion à la journée, à la rando sur plusieurs jours, le tarif varie du simple au double. Par contre en sélectionnant cette option, le guide, le transport, l’hébergement et les repas sont inclus.
Pour notre part, nous sommes allés à la pêche aux infos auprès des agences, histoire d’essayer de dégoter une carte ou un flyer avec l’indication des villages. Attention, n’écoutez pas les employés des agences qui vous diront de ne pas y aller seul sous prétexte que les habitants sont méchants. Cette ruse en a peut être découragé plus d’un mais nous n’en faisons pas partie. Bien au contraire, elle a éveillé notre curiosité.
✴ Rejoindre le départ du sentier
Depuis le mercado central à Sucre, prendre le minibus ligne 1 ou F. Demandez ensuite au chauffeur de vous arrêter à « Parada A Ravelo« . Cette place est le point de départ du bus direction Potolo qui part vers 9h30. Venez en avance pour être sûr d’avoir une place. Une fois les tickets obtenus, il y a deux options : soit descendre à Punilla soit au sanctuaire de la vierge de Chataquila. Le plus simple est de se faire déposer au sanctuaire puisque le sentier commence ici mais si vous voulez déjà marcher un peu alors choisissez Punilla.
✴ Quel itinéraire choisir ?
Soulignons qu’il y a deux points d’intérêts majeurs dans le secteur :
- le site des peintures rupestres de Incamachay et Pumamachay
- les empreintes de dinosaures à proximité du village de Niñu Mayu
Selon nous, il n’y a pas d’itinéraires type puisque l’avantage d’être en autonomie est de pouvoir être libre de ses mouvements. Alors faites-vous plaisir ! Nous avons créé une petite carte pour que vous puissiez visualiser la localisation des villages Jalq’a par rapport à Sucre. Perso, nous avons opté pour Chataquila – Maragua – Irupampa – Quila Quila. Maragua étant le village qui nous intéressait le plus car il est situé au milieu d’un « cratère » .
Sachez que des bus repartent de Potolo, Chaunaca et Quila Quila en direction de Sucre.
BON A SAVOIR︱Certains villages Jalq’a sont accessibles en trek uniquement durant la saison sèche car les passages à gué sont possibles. Consultez notre guide pratique pour connaître la saison idéale afin de voyager en Bolivie.
∼ Côté hébergement
Pour notre part, nous avions notre matériel de camping donc pas de problèmes par rapport au logement. En revanche, si vous n’avez pas de quoi camper, il y a quelques hébergements sommaires à Chaunaca, Potolo, Maragua, Irupampa et Quila Quila. Par exemple, il y a les Cabañas Comunitarias à Maragua, une sorte d’auberge de jeunesse ou encore l‘hostal Samari Wasi. N’hésitez pas à demander de l’aide aux habitants des villages. Ils pourront vous indiquer les « hôtels » et trouver le propriétaire si nécessaire (ils ne sont pas toujours présents).
Si vous décidez de trekker comme nous durant plusieurs jours, sachez que les hôtels à Sucre peuvent garder une partie de vos bagages. Ce fut le cas avec la casa de huespedes Wasi-Masi qui fut notre point de chute à Sucre. En voyage, nous privilégions les auberges de jeunesse pour leur ambiance et leur aspect convivial (rencontre avec d’autres backpackers, cuisine commune…). Nous vous recommandons de passer par la plateforme Hostelworld qui est la référence pour trouver une auberge dans le monde entier.
✴ Conseils supplémentaires
Voici nos dernières suggestions qui pourront vous être utiles :
- apprenez par coeur le nom de certains villages (Chaunaca, Potolo, Maragua, Irupampa, Quila Quila). Ils seront vos repères.
- partez allégé : si vous revenez sur Sucre, demander à laisser une partie de vos affaires à l’hôtel.
- prendre un peu de monnaie pour les péages et le trajet du retour (si vous revenez en bus)
- portez des chaussures de rando
- emportez des vivres et de l’eau pour la durée du trek. Les épiceries sont peu nombreuses avec très peu de choix. Nous avions préféré faire notre ravitaillement à Sucre et partir les camel bags déjà remplis. Généralement, nous utilisons le Steripen pour rendre l’eau potable mais les cours d’eau étant quasi à sec, nous avons dû acheter des bouteilles.
- prenez des vêtements de rechange (parfois des passages à gué en fonction de la période) et chauds. Les nuits sont vraiment froides.
- des lingettes bébé : elles ne nous quittent ja-mais en voyage ! Ce trek étant très poussiéreux, elles nous ont été d’une grande aide.
- une lampe frontale
- un téléphone avec l’application Maps.me, idéale pour se repérer. Par contre, si vous voyagez sans téléphone comme nous, emportez une boussole.
- gardez vos déchets avec vous : on s’est trimballé le sac poubelle durant 3 jours car impossible de trouver une poubelle avant notre retour à Sucre. Mais par pitié, ne les jetez pas dans la nature !
Enfin, si vous campez, assurez-vous de ne pas planter la tente au milieu d’un champ. Et puis, si vous vous trouvez à proximité d’habitations, demandez si cela ne gêne pas.
BON A SAVOIR︱Cette randonnée est en altitude. Il faut s’acclimater avant. C’est important pour éviter le soroche (mal des montagnes) qui peut être fatal. Les feuilles de coca peuvent aussi vous aider (soit en infusion soit à mâcher).
✴ Et vous…
➳ Etes-vous déjà parti en autonomie durant plusieurs jours ? En Bolivie ou ailleurs ? Racontez-nous tout en commentaire. Enfin, si vous souhaitez prolonger le voyage de façon authentique, lisez notre article concernant un drôle de périple en train entre Sucre et Potosi, ou d’une manière plus générale nos aventures en Amérique latine.
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Lenka
30 mars 2023Bonjour bonjour,
Super article ! J’irais bien y faire un tour… À quelle période étiez-vous partis ? J’aimerais y aller au mois de mai.
Merci à vous
Les Loulous
31 mars 2023Hello Lenka, tout d’abord un grand merci pour ton commentaire. Nous avons parcouru la Bolivie en mai aussi et pas un jour de pluie.
Héloïse
22 avril 2023Hello !
Merci pour toutes ces infos, on aimerait partir dans quelques jours pour ce même tour, et nous avons néanmoins une question : tu évoques les nuits froides, à quelle période êtes vous partis et les températures passaient elles sous les 0 degrés C ?
Merci pour ton aide !
Les Loulous
24 avril 2023Salut Héloïse, nous avons voyagé en Bolivie au mois de mai. Les nuits sont froides car tu es en altitude donc dès que le soleil se couche, ça caille. Par contre, nous n’avons pas eu de températures négatives lors de ce trek. Tu verras c’est vraiment très beau par là-bas. Bon voyage !